Ce dimanche 30 mars, le carnaval de Roubaix a une nouvelle fois rassemblé des centaines de carnavaleux dans les rues de la ville, sous le regard bienveillant de Pierre de Roubaix et dans une ambiance aussi festive que conviviale. Pour sa 21e édition, l’événement, désormais incontournable, a prouvé qu’il n’avait rien à envier aux grandes messes carnavalesques du littoral.
Un esprit carnaval bien à lui
Quand on avait le malheur de rappeler à un carnavaleux roubaisien que Roubaix n’était pas Dunkerque, il vous répondait sans hésiter :
« Mais c’est pas la quantité qui compte ! On est là pour se marrer ! »
Et se marrer, ils l’ont fait. La confrérie carnavalesque roubaisienne, coorganisatrice de l’événement avec la Ville, avait vu les choses en grand. Une vingtaine de formations venues de toute la région et même de la Marne ont défilé sous les couleurs des masquelours. Les géants du Nord, Dark Vador, et les fameuses marionnettes géantes ont créé la surprise.
Un cortège haut en couleurs et en bonne humeur
Le cortège avait pris le départ à 14 h 30 depuis le Parc des Sports, pour remonter la rue de Lannoy jusqu’à la Grand-Place, où il est arrivé vers 16 h 30. Le public, venu en nombre, avait répondu à l’appel. Petits et grands, costumés, grimés, maquillés, ont vibré au son des bandas, des tambours et des musiques traditionnelles.
Pour la première fois, le groupe The Ipper Surrey Pipe, des Écossais venus de Belgique, s’est produit au cœur du cortège, offrant une parenthèse musicale inattendue, saluée par de nombreux spectateurs.
Un final en apothéose
À 17 h 30, la Grand-Place s’est transformée en piste géante pour accueillir le rondo final, moment phare de la journée. Une cinquantaine de musiciens, entourés des géants et de Pierre de Roubaix, ont fait danser les derniers courageux avant que les confettis ne retombent.
« Le carnaval, c’est un rendez-vous avec la joie. Et cette édition nous a encore une fois rappelé pourquoi il est si important pour Roubaix », confiait un organisateur, visiblement ému.
Un rendez-vous populaire qui ne cesse de grandir
Année après année, le carnaval de Roubaix prend de l’ampleur, tout en gardant son identité populaire et chaleureuse. Loin du tumulte de Dunkerque ou du faste de Binche, il cultive un esprit à part, plus intime, mais tout aussi sincère.
Et si le cœur de Roubaix a battu aussi fort ce dimanche, c’est bien parce que le carnaval y est resté une affaire de cœur, de quartier, et de gens heureux d’être ensemble.
Comme diraient nos voisins du littoral, ce dimanche, « on a mis son beste clêt’che et on a fait un beurt’che »… mais à la roubaisienne.