L’armée israélienne a annoncé avoir approuvé un plan visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza, dans le cadre d’une nouvelle phase de son offensive dans le territoire palestinien. Cette étape intervient alors que l’armée affirme contrôler déjà environ les trois quarts de la bande de Gaza.

Une intensification des opérations militaires
Selon des témoins sur place, des frappes aériennes particulièrement intenses ont été menées hier dans plusieurs quartiers de la ville, notamment à Tal al-Hawa et Zeitoun. Des explosions ont également été signalées à proximité d’écoles et d’habitations.
L’armée israélienne présente cette manœuvre comme un prolongement de ses opérations en cours, dans un contexte où la question des otages reste centrale dans ses objectifs déclarés.
Bastions du Hamas visés
La ville de Gaza, située dans le nord du territoire, est considérée par Israël comme l’un des bastions du mouvement Hamas, aux côtés de camps de réfugiés voisins. Le groupe palestinien a dénoncé ce qu’il qualifie « d’incursions agressives » et « d’escalade dangereuse » dans cette zone densément peuplée.
« Les forces israéliennes poursuivent leurs incursions dans la ville de Gaza, ciblant plusieurs secteurs résidentiels », a indiqué le Hamas dans un communiqué.
Un lourd bilan humain
D’après la Défense civile et des sources médicales locales, au moins 75 Palestiniens ont été tués hier dans différents points de la bande de Gaza, dont plusieurs enfants. Les victimes incluent, selon ces mêmes sources, 34 personnes se trouvant dans une zone de distribution d’aide humanitaire ainsi que cinq membres d’une même famille tués lors d’une frappe aérienne sur Khan Younès, au sud du territoire.
Les chiffres et informations relayés n’ont pas pu être vérifiés de manière indépendante, et la situation humanitaire reste critique avec un accès limité à certaines zones pour les secours.
Un contexte de conflit prolongé
Après plus de 22 mois de guerre, la ville de Gaza demeure l’un des principaux foyers de combats. Les destructions massives, la rareté de l’aide humanitaire et les déplacements forcés continuent de marquer le quotidien des habitants, alors que la communauté internationale appelle régulièrement à une désescalade et à la protection des civils.